Par Fanny Rigoni Bertrand, L3 sociologie
La loi Duplomb, cette loi adoptée à l’Assemblée nationale début juillet qui autorise à nouveau l’utilisation de néonicotinoïdes, qui classe les méga-bassines comme “intérêt public majeur” et qui favorise l’agrandissement et la création d’élevage intensif.


Malgré une censure partielle du texte par le Conseil constitutionnel, le Président de la République décide de promulguer la loi. Elle est ainsi adoptée mais ne contient plus la réintroduction de l’acétamipride, un pesticide de la famille des néonicotinoïdes. Le Conseil constitutionnel rappelle que les néonicotinoïdes « ont des incidences sur la biodiversité, en particulier pour les insectes pollinisateurs et les oiseaux », et « induisent des risques pour la santé humaine ».
Face aux désastres écologiques et sanitaires que pourraient engendrer cette loi, un mouvement de protestation a été lancé. Réunissant plus de 2,1 millions de signatures, la pétition réclamant l’abrogation de la loi Duplomb devient la deuxième pétition la plus signée de l’histoire française. Un nouveau débat va être organisé à l’Assemblée nationale à la rentrée parlementaire mais elle sera tout de même adoptée.