Par Nisrine Khadraoui, étudiante (probablement l’une des plus angoissées de Bordeaux…)
Spoiler !! Les cours, les partiels, les loyers qui flambent et le café à 3€50 n’aident pas beaucoup à la sérénité. Mais justement, si on ne peut pas toujours supprimer le stress, on peut apprendre à lui laisser un peu moins de place. Voici quelques conseils (testés et validés entre deux crises existentielles) pour chouchouter sa santé mentale à la fac.
5 conseils efficaces pour survivre (et respirer un peu mieux) :
1. Oser dire “non” (même à Netflix)
Ton temps est limité : entre cours, révisions, job étudiant, et la pote qui
veut absolument te traîner en soirée le jeudi soir. Choisis tes batailles et
rappelle-toi qu’un non est parfois le meilleur oui que tu puisses faire à
toi-même.
2. Aérer son cerveau comme sa chambre
Réviser, c’est bien. Mais ton cerveau n’est pas une clé USB : il a besoin de
pauses pour respirer, trier les infos, et se régénérer. Sortir, marcher, faire
un peu de sport, s’étirer ou même descendre acheter du pain, ça suffit
pour relancer la machine. T’inquiète pas, t’as pas besoin de faire un
marathon : quelques minutes dehors peuvent déjà calmer le stress,
clarifier les idées et éviter de saturer. L’oxygène, c’est gratuit (pour
l’instant), et ça reste le meilleur carburant pour ton cerveau.
3. Dormir n’est pas tricher
On ne le répétera jamais assez : une nuit blanche n’a
jamais sauvé une moyenne. En revanche, elle flingue la
mémoire, l’humeur et la capacité de concentration. Sans
le sommeil, réviser revient à remplir un seau percé. Il est
ton allié n°1 (même si l’anxiété tente parfois de t’en priver).
4. Arrêter de se comparer
Oui, il y aura toujours ce mec en amphi qui a déjà fini le
semestre pendant que tu galères encore sur la première
page du cours. Oui, il y aura toujours cette meuf, qui a
réponse à tout, qui se rappelle des pourcentages que t’as
même pas notés. Mais n’oublie pas, chacun son rythme, et
les notes ne définissent pas ta valeur. “Croire en soi, c’est
déjà presque réussir”, comme disait Victor Hugo !
5. Chercher du soutien (et pas seulement dans les memes Insta)
Parler à un ami, un proche, un prof, un psy ou même ton chat (bon,
moins efficace scientifiquement, mais ça réconforte). Mettre des mots
sur ses angoisses, c’est déjà alléger le poids qu’on porte. Tu n’es pas
seul·e, même si parfois tout donne cette impression. Accepter d’être
aidé·e, c’est déjà une victoire !
Prendre soin de sa santé mentale, ce n’est pas être faible ou dramatique,
c’est être lucide. L’université, c’est une course d’endurance, pas un sprint.
Alors ménage-toi, respire, et rappelle-toi que tu n’as pas à tout gérer
seul·e. Et si un jour tu as l’impression que tout est trop lourd, tends la
main : il y aura toujours quelqu’un pour la saisir.
